Il est vrai que les antécédents familiaux et la génétique jouent un petit rôle dans le risque de développer une maladie du cœur. Les changements au mode de vie peuvent modifier environ 94 % des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires. Les facteurs de risque sont les suivants :
Parce que les femmes ménopausées ne profitent plus de l’effet protecteur de l’œstrogène, elles sont plus à risque que celles en préménopause. La génétique et le mode de vie peuvent également avoir une influence sur les lipides. Le taux de lipides devrait d’ailleurs être vérifié afin de s’y référer durant la ménopause. En cas d’anomalies, il faut traiter le problème.
Les femmes qui ont connu des complications durant la grossesse sont aussi à risque accru de développer une maladie cardiaque. D’autres facteurs prédisposent les femmes aux maladies cardiaques, notamment l’hypertension durant la grossesse, la prééclampsie, le diabète de grossesse et une naissance avant terme. Si vous avez connu l’une ou l’autre de ces complications, faites-en part à votre médecin.
La clé de la prévention des maladies du cœur et des AVC est un mode de vie sain. Un mode de vie sain signifie :
Les chercheurs continuent de travailler activement à déterminer le lien entre l’hormonothérapie et les risques de maladies du cœur. Il importe de bien choisir le moment pour entamer une œstrogénothérapie. Les femmes d’un certain âge qui commencent une hormonothérapie combinée 10 ans ou plus après la ménopause sont davantage à risque de souffrir de problèmes cardiaques. Ce risque accru ne s’applique pas aux femmes qui ont commencé l’hormonothérapie avant la limite de dix ans après la ménopause et qui la poursuivent. Il n’est pas recommandé aux femmes atteintes d’une maladie coronarienne diagnostiquée de commencer une hormonothérapie. Quant aux femmes qui ont commencé une hormonothérapie peu après la ménopause, elles présentent moins de risques de maladie cardiaque et de décès. Malgré ces avantages, l’hormonothérapie n’est pas recommandée pour la protection du cœur; le principal moyen de prévention demeure un mode de vie sain, tel que décrit précédemment.
Une tension artérielle élevée, l’âge, des antécédents de maladie cardiovasculaire et l’hormonothérapie orale augmentent le risque d’AVC. Le risque d’AVC ne croît pas chez les femmes de moins de 60 ans ou ménopausées depuis moins de 10 ans. L’hormonothérapie augmente le risque d’AVC chez les femmes de plus de 60 ans ou ménopausées depuis plus de 10 ans. Toutefois, l’incidence d’AVC chez ces femmes est très faible.